Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, La Lance, L’observateur et L’indépendant se sont intéressés à plusieurs sujets dont Amadéus Oury Bah narre le massacre ; El hadj Ousmane ‘’Sans Loi’’ s’en est allé ; Le diplomate Loucény Fall confirme la présence de Marcel Guilavogui au stade…
Dans sa parution numéro 1615 du 27 mars 2023, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : Guinée : « Guinée : A la barre du TPI de Dixinn, le prési de l’UDRG revient sur la répression au stade. Amadéus Oury Bah narre le massacre ! » Sur la question, notre confrère précise que « les 20, 21 et 22 mars, Amadéus Oury Bah a comparu à la barre du tribunal de première de Dixinn, pour livrer sa part de vérité sur le massacre du 28 septembre 2009. Le politicard est un témoin clé pour avoir dirigé le comité d’organisation du meeting réprimé dans le sang par l’armée. Le Prési de l’UDRG (Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée) a bouclé, le 22 mars, trois jours de témoignages rendement menés au procès du massacre du 28 septembre 2009. Quoiqu’âgé de 64 ans, il est resté débout durant tout le temps, cohérant dans ses déclarations et courtois dans ses réponses, ne cédant à aucune provocation des avocats (sans vinaigrette) de la défense, notamment du capi El Dadis. Lors du massacre, en 2009, Amadéus Oury Bah était vice-prési de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée), parti qu’il a fondé, avant de céder la tête en 2007 à la Petite Cellule Dalein Diallo. Blessé à la tête, il s’est constitué partie civile. Mais c’est en sa qualité de prési du comité d’organisation de la manif du 28 septembre qu’il était invité, depuis le 20 mars, par le tribunal de première instance de Dixinn, pour livrer sa part de vérité sur ces évènements qui ont occasionné la mort de 157 personnes, le viol de 109 femmes, des disparus et des blessés… »
De son côté,L’observateur, dans son numéro 1146 du 27 mars 2023 a mis à sa Une : « Bah Oury ruine l’argumentaire de sa défense. » A propos, l’hebdomadaire écrit : « Les forces vives ont été victimes d’un complot qui a conduit à un guet-apens et à un massacre qui a été considéré par le monde entier comme un crime contre l’humanité. Lors de son passage devant le tribunal criminel de Dixinn, le capitaine Moussa Dadis Camara a clamé haut et fort avoir été victime d’un complot orchestré par Alpha Condé et général Sékouba Konaté, exécuté par Toumba Diakité. Le 21 mars 2023, l’un des conseils de Dadis, Me Pépé Koul2mou, a demandé à Bah Oury, qu’est-ce qu’il en pense, vu qu’Alpha Condé n’était pas à Conakry le jour de la manifestation du 28 septembre 2009. Dans sa réponse, Bah Oury affirme que c’est plutôt les forces vives de Guinée qui avaient été victime d’un complot meurtrier… »
Abordant dans le même sens, L’indépendant a, dans sa parution numéro 1534 du 30 mars 2023 intéressé à la comparution de l’ancien Premier ministre, François Loucény Fall en titrant : Procès du 28 septembre. Le diplomate Loucény Fall confirme la présence de Marcel Guilavogui au stade. » Sur la question, le journal a retracé les différentes parties de l’intervention de l’homme dont celle relative à l’ancien président, Pr Alpha Condé. « Onze ans au pouvoir, le régime d’Alpha Condé n’a pas pu organiser le procès des évènements du 28 septembre 2009. Selon François Louncény Fall, anacien ministre des Affaires étrangères, ce régime n’avait pas la volonté politique d’organiser ce procès. Il déclare Me. Cheick Sako, ministre de la Justice d’alors, a beaucoup fait pour la tenue du procès, mais il n’a pas pu », écrit-il. « Je n’ai jamais senti la volonté politique du gouvernement de l’époque d’organiser ce procès. Pour nous, il y a d’autres raisons, mais ce n’est pas une affaire de complot », rapporte le journal.
Quant à La Lance, il a dans son numéro 1363 du 29 mars 2023 a barré à sa Une : « Coordination des Foulbés et Haali-Pular de Guinée. El hadj Ousmane ‘’Sans Loi’’ s’en est allé. » Sur la question, le journal écrit que « le président de la coordination des Foulbés et Haali-Pular de Guinée, El hadj Ousmane Fatako Baldé alias Sans Loi, a tiré sa révérence le 26 mars, à la suite d’un malaise cardiaque, à 84 ans. Son fils Amadou Oury Baldé explique que son père ne présentait aucun signe de maladie tout le long de la journée. El hadj Ousmane Fatako Baldé a prié débout à 20 heures, il a échangé avec ses invités. A 23 heures, il a eu des difficultés respiratoires, puis d’un malaise. A l’hôpital Sino-guinéen, il a rendu l’âme à 23 heures 50… »
A la semaine prochaine !
Last modified: 2 April 2023