Lors de son assemblée générale hebdomadaire, le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) a fait un aperçu sur l’actualité siciopolitique ce samedi 28 janvier 2023.
À sa prise de parole, le président du parti, Lansana Kouyaté, s’est prononcé sur la réouverture du cadre de dialogue inter-guinéen. Pour lui, cette volonté de certains leaders politiques de conditionner ce dialogue est inadmissible.
D’ailleurs pour lui, il n’a jamais été fermé.
« C’est la conclusion même qui répond à cette question. Le dialogue est ouvert, ce n’est pas arrêté. Rappelez-vous que les facilitatrices ont envoyé huit (8) lettres, je crois, à ma connaissance. Les huit (8) lettres sont arrivées effectivement à destination, pas de réponse . Après on entend délocalisation. Je vais vous le dire une fois pour toutes , il yba des délocalisations possibles . C’est vrai pour certaines crises, il faut délocaliser. Ça s’est passé dans beaucoup de pays africains, dans les pays de l’Est, de l’Ouest, au Nord , au Sud. Pourquoi ça se fait ? C’est quand le pays est divisé en deux (2).[..] Je ne dis pas que le dialogue est derrière nous. Quand les conclusions sont tirées mais dans le même rapport on dit que le dialogue continue. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le point final n’est pas mis. Un point est mis, un cadre est donné. Ceux qui veulent rouvrir, qu’ils viennent. Ça se rouvre et on tient compte de leurs propositions et ça continue. Ça ne veut pas dire qu’on reste statique. Ça veut dire qu’on reste dynamique, on a créé un résultat, ce résultat est là mais ce sont les mêmes documents vu que le dialogue continue » a-t-il laissé entendre.
Concernant son implication dans l’affaire coton face à la CRIEF, le président du PEDN dit être serein et n’a rien à se reprocher.
«Le projet coton a été jugé deux (2) fois. Deux (2) fois on a pas entendu parler de Kouyaté. J’ai même donné les détails de ce projet. Je n’ai pas à continuer à revenir sur ça . […] Le projet coton c’est terminé. Le projet coton c’est terminé. Tout cela c’est du blabla. Vous pensez que Paribas est une petite banque où on peut manœuvrer ce qui ne doit pas être touché par la banque? Là où j’ai refusé de faire payer mes voyages par l’Etat parce qu’on vivait une situation d’exception, tous les voyages que j’ai faits c’était par des avions empruntés. Je n’ai pas envoyé une seule facture », rassure-t-il.
Mayi Cissé
Last modified: 29 January 2023