A la cérémonie de remise des attestations aux 350 officiers, sous-officiers et agents des sections de protection et d’intervention (SPI) qui a lieu hier mercredi 7 novembre dans les locaux de la CMIS n°3 d’Enco5, le ministre Bachir Diallo, qui a présidé la cérémonie, a annoncé à l’entame de son intervention qu’en 2023, pour pouvoir renforcer la sécurité des citoyens de l’intérieur du pays, son département bénéficiera d’une augmentation de son budget.
« L’acquisition et la dotation d’importants moyens matériels et logistiques. Ainsi que la construction et la mise en fonction de nombreux services de police sur toute l’étendue du territoire national. Des CMIS, comme celle qui abrite en ce moment, vont se multiplier en 2023. Le dossier est quasiment bouclé. Le ministre des Finances qui nous accompagne ici ne me dira pas le contraire. Ces améliorations visent à accompagner la police et la protection civile guinéenne dans leur mission régalienne d’assurer et de garantir la sécurité des personnes et leurs biens en tout lieu », a-t-il énuméré.
Ensuite, il est revenu sur les acquis du ministère de la Sécurité avant même d’annoncer de nouvelles formations des agents de la police et de la protection nationale. « J’attache une importance particulière à la formation à tous les niveaux, celle qui touche les plus hauts cadres du pays membres statutaires et du conseil de cabinet qui est le niveau de conception. (…). Ce que vous faites sur le terrain individuellement et collectivement, c’est ce qui a amené le ministère à remplir sa mission. En passant par les étapes intermédiaires et ceci est extrêmement important. Comme vous voyez, tout est lié et connecté. Pour réussir, il faut de la programmation. C’est pourquoi, j’ai donné des instructions fermes pour élaborer un plan annuel de formation pour qu’on ne se lève pas du jour au lendemain pour dire que je veux faire une formation déconnectée. Il faut donc une unité d’action et de concentration des efforts pour garantir un minimum de succès et de réussite.
Mesdames et messieurs, distingués invités, en un an, hormis cette formation, nous avons sorti et finalisé la formation de plus de mille cinq cents ( 1500) agents de police qui étaient à l’époque à l’école nationale de la police. Je suis allé personnellement utiliser les relations de gauche à droite pour pouvoir dénicher ces stages. Ces jeunes sont revenus, ils vont être mutés très prochainement dans tous les services de la police, y compris les CMIS. Et dans un avenir très proche presque tous vont retourner au Maroc où j’ai réussi également à dénicher des formations spécifiques, notamment dans les investigations judiciaires, dans le maintien de l’ordre de haute intensité également dans la PTS et dans la lutte contre le terrorisme. Donc ces jeunes vont retourner plus tard. Il y a deux (2) stages de formation qui vont revenir. Également nous étions en Côte d’Ivoire où j’ai personnellement tissé des relations avec le ministre de l’Intérieur et de la Protection de la sécurité de la Côte d’Ivoire qui nous a également accordé 10 places pour former nos commissaires», a t-il indiqué.
Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, il a élaboré un plan annuel de formation pour éviter que les agents de la police se lèvent individuellement pour dire qu’ils vont pour se former.
Christine Finda Kamano
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Last modified: 8 December 2022