Accra 2 juillet 2022, à moins de 24 heures de la 61e session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Une session qui s’ouvre dans un contexte à double enjeu.
La première l’organisation doit renouveler ses instances décisionnelles et procéder à certains amendements de son protocole additionnel sur la démocratie.
Alors que tout le monde tablait sur la présidence Embalo Sissoco Umaro de la Guinée-Bissau, selon plusieurs sources diplomatiques, ce choix serait écarté à cause de l’instabilité que connaît son pays. Actuellement, son pays est sous protection de la Cedeao. Le nom de Ouattara de la Côte d’Ivoire revient depuis 48heures:
Le choix du président de la commission semble être acquis. Le choix s’est porté sur la Gambie.
Un autre poste stratégique reste ouvert, il s’agit du commissariat à la sécurité et à la paix qu’occupe actuellement le général Francis Behanzin.
La question du budget de fonctionnement de l’institution fera l’objet de discussions. L’ensemble des chefs d’Etat se sont mis d’accord sur une baisse du budget de fonctionnement de l’institution au compte de l’année 2022-2023.
Le second enjeu est évidemment la question de la transition au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Sur le Mali, tous les observateurs passent qu’on s’achemine vers un assouplissement des sanctions.
Par contre, sur la Guinée, la junte risque gros. Pour beaucoup, les sanctions semblent inévitables.
Le cas qui s’avère de plus en plus complexe pour la Cedeao est celui du Burkina Faso. Mais l’horizon semble se dégager pour une flexibilité des avis sur ce pays.
Bangaly Steve Touré depuis Accra ( Ghana )
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Last modified: 2 July 2022